Un petit vélo

Lundi 21 juillet

En ce dimanche soir, je m'avouais saturé par les rediffusions estivales passe-partout tntéennes et lassé par les retransmissions télévisées des étapes interminables du Tour de France.

Je décidais de regarder le film des frères Dardenne " le gamin à vélo " simplement primé du Grand Prix du Jury en 2011 sur la croisette. Ce qui devait grandement me dissuadé d'un tel choix, les oeuvres primées à Cannes étant pour moi une continuelles sources de rejet, récompenses de l'obscurantisme laborieux ou de l'exotisme maniéré.

Le seul film des Dardenne vu par erreur était ce massacre cinématographique des efforts pathétiques et désespérés d' Emilie Duquenne dans "Rosetta" dont l' austérité froide et narcissique égalait la vacuité de la pensée de Frigide Barjot.

Le gamin au vélo est Cyril ( Thomas Doret ) qui tire le film avec une obstination et une énergie évidente à la recherche de son vélo et de son père. Ce petit Tintin cycliste fait la connaissance de Samantha (Cécile de France ),  âme touchée par l' entêtement de l' enfant.

Mais son intérêt pour ce dernier demeure un mystère. Pourquoi une telle bienveillance, un tel attachement ? Elle semble tout comprendre et tout accepter du petit révolté.

Ce film reste très centré sur ces 2 personnages et reste très court (1h30)

Comme quoi devrait dire Benoît Poelvoorde, les bonnes choses ont une fin y compris les films de merde de Dani Boon.

Par contre, on ne pardonnera pas aux Dardenne Brothers l' utilisation comme musique de générique du 2éme mouvement du 5eme concerto pour piano de Beethoven.

La facilité est une tare.